Lavie Ă  Malte. Le coĂ»t de la vie Ă  Malte concernant les transports, la nourriture ou encore les logements est pareil que le coĂ»t de la vie en France voire plus cher. -Au niveau des transports en commun il n’existe que le bus car l’üle est relativement petite. Le bus dessert bien toute l’üle, il est donc assez facile de se dĂ©placer.

Analyses 23 mai 2013 - Reproduction interditeUn certain nombre de salariĂ©s bĂ©nĂ©ficient d’avantages de la part de leur employeur. PrivilĂšges ou amĂ©lioration de la condition salariale ? Le dĂ©bat est ultra-sensible et se focaliser sur les privilĂšges constitue une façon de dĂ©tourner le dĂ©bat sur les inĂ©galitĂ©s de salaires. Une tentative d’éclaircissement par ValĂ©rie Schneider de l’Observatoire des inĂ©galitĂ©s. PrivilĂšges des salariĂ©s qui sont les vrais profiteurs ? Publics ou privĂ©s, un certain nombre d’employeurs offrent Ă  leurs salariĂ©s des avantages qui complĂštent leurs salaires. Des titres-restaurant en passant par les primes ou l’assurance santĂ© complĂ©mentaire, ceux-ci sont trĂšs nombreux
 et surtout trĂšs inĂ©gaux. PrivilĂšges ou amĂ©lioration de la condition salariale ? Le dĂ©bat est ultra-sensible et souvent vif, notamment quand il s’agit du secteur public en partie Ă  cause de l’opacitĂ© qui entoure ce sujet ceux qui disposent d’avantages ne les Ă©talent pas sur la place publique. Du coup, il est bien difficile d’en faire un Ă©tat des lieux dĂ©taillĂ©. Le travail Ă  rĂ©aliser, comme avait pu le faire en son temps François de Closets dans Toujours plus » paru chez Grasset en 1982, 1,8 million d’exemplaires vendus, est immense. Une grande partie de ces avantages ne sont pas connus, et ceux dont on parle sont aussi ceux des organismes les plus transparents. Certains se sont fait une spĂ©cialitĂ© de la critique des privilĂšges, mais mĂ©langent l’accessoire de quelques euros avec des primes qui se chiffrent en millions. Les privilĂ©giĂ©s » tant dĂ©criĂ©s ne sont pas toujours les plus avantagĂ©s. Il n’en demeure pas moins que le dĂ©bat sur les inĂ©galitĂ©s ne peut faire l’impasse sur ces avantages. Une tentative d’éclaircissement. Les avantages en nature La premiĂšre forme de ces avantages est constituĂ©e de biens et de services mis Ă  la disposition des salariĂ©s pour leur usage personnel, on parle d’avantages en nature ». Ils constituent une forme de rĂ©munĂ©ration, parfois soumise en tout ou partie aux cotisations sociales et Ă  l’impĂŽt sur le revenu. Ils peuvent prendre des formes diverses. Les titres-restaurant sont tellement intĂ©grĂ©s pour ceux qui les reçoivent que certains ont tendance Ă  oublier que tout le monde n’en perçoit pas. 3,5 millions de salariĂ©s – sur 23,8 millions – en bĂ©nĂ©ficieraient chaque annĂ©e [1]. Ces chĂšques permettent la prise en charge d’une partie du coĂ»t des repas. PrĂšs de 706 millions de titres-restaurant ont Ă©tĂ© Ă©mis en 2011, selon la Commission nationale des titres-restaurant. On ne dispose pas de donnĂ©es concernant la part de salariĂ©s qui touchent par le biais de leur comitĂ© d’entreprise des avantages pour les loisirs chĂšques cadeaux, bons d’achat, chĂšques-vacances ou loisir, abonnements Ă  des clubs, invitations Ă  des spectacles, places de cinĂ©ma, etc.. Selon l’Agence nationale pour les chĂšques-vacances, 3,7 millions de salariĂ©s et de fonctionnaires ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’aides via ces chĂšques pour payer des dĂ©penses liĂ©es aux vacances ou aux loisirs en 2012, soit au total 9 millions de personnes. Une partie des employeurs prennent aussi en charge une part du coĂ»t de l’emploi d’une personne Ă  domicile par leurs salariĂ©s via le chĂšque emploi service universel Cesu, qui facilite l’accĂšs Ă  l’ensemble des services Ă  la personne. Il peut ĂȘtre financĂ© entiĂšrement ou en partie par une entreprise, un comitĂ© d’entreprise, une mutuelle, une caisse de retraite, une collectivitĂ© territoriale. On ne dispose d’aucune Ă©tude sur le sujet, mais certaines entreprises offrent Ă  leurs propres cadres dirigeants des sĂ©minaires », qui ressemblent beaucoup Ă  des congĂ©s tous frais payĂ©s, dans le public comme dans le privĂ©. La Cour des comptes [2] a notĂ© que la SNCF avait dĂ©boursĂ© 2,7 millions d’euros pour un sĂ©minaire de quatre jours Ă  Tanger au Maroc, offert Ă  600 cadres dirigeants en 2011. Une dĂ©pense de 4 300 euros par cadre, sans compte l’Ipad offert
 Plus largement, au-delĂ  des comitĂ©s d’entreprise, les sociĂ©tĂ©s qui utilisent le mĂ©cĂ©nat ou les collectivitĂ©s locales qui subventionnent telle ou telle initiative, distribuent Ă  une partie de leurs salariĂ©s les invitations qu’elles rĂ©cupĂšrent. Dans le secteur privĂ©, certaines entreprises distribuent Ă  leurs clients – lĂ  aussi le plus souvent aux cadres supĂ©rieurs - des invitations de Roland-Garros aux matchs de l’équipe de France de football en passant par les cabarets parisiens ou la participation Ă  des sĂ©minaires » ou colloques » oĂč la partie professionnelle » est bien rĂ©duite
 Le cas des liens entre l’industrie pharmaceutique et les mĂ©decins a sur ce plan longtemps Ă©tĂ© pointĂ© du doigt. De la mise Ă  disposition d’un logement ou d’une voiture de fonction, les avantages en nature peuvent ĂȘtre encore beaucoup plus consĂ©quents, notamment pour ce qui est des complĂ©ments de revenus attribuĂ©s aux cadres dirigeants. Il ne s’agit alors plus de quelques dizaines d’euros, mais de milliers. Le coĂ»t annuel d’une voiture moyenne 6 CV va de 6 000 Ă  8 000 euros [3], que dire d’une voiture haut de gamme
 Un appartement de 60 m2 Ă  Paris se loue entre 1 200 et 3 000 euros
 et on est loin de la surface dont disposent certains cadres. Bien loin du ticket resto ». Parmi les avantages en nature, on compte aussi ceux qui sont liĂ©s Ă  l’activitĂ© propre de l’entreprise. Elles font bĂ©nĂ©ficier Ă  leurs salariĂ©s des tarifs rĂ©duits sur les produits qu’elles vendent, souvent en n’appliquant pas en interne leur marge. Dans ce domaine, les avantages les plus connus du grand public concernent les secteurs des transports et de l’énergie. Par exemple, les salariĂ©s de la SNCF et leurs ayants droits enfants jusqu’à la fin de leurs Ă©tudes notamment bĂ©nĂ©ficient de la quasi-gratuitĂ© des transports sur le rĂ©seau SNCF. Les salariĂ©s d’Air France paient une partie minime de leurs billets d’avion ils peuvent les acheter Ă  tarifs trĂšs bas pour eux, leur conjoint, et leurs enfants jusqu’à 26 ans. Les salariĂ©s d’ERDF et de GDF sont exonĂ©rĂ©s de taxes et d’abonnement pour l’électricitĂ© et le gaz, et dĂ©boursent en moyenne entre 5 et 10 % de la facture normale d’un particulier, soit quelques centaines d’euros pour une famille par an [4]. Le secteur public est loin d’ĂȘtre le seul Ă  offrir ces avantages. Les grandes banques font bĂ©nĂ©ficier leurs salariĂ©s de taux d’emprunt trĂšs avantageux, les constructeurs automobiles de rĂ©ductions de 15 Ă  20 %, mĂȘme chose pour les opĂ©rateurs de tĂ©lĂ©phonie. Ce n’est pas tant le statut public/privĂ© qui compte que la taille de l’entreprise et son secteur d’activitĂ©. Les salariĂ©s de La Poste paient leurs timbres
 Subventions de quelques entreprises publiques aux activitĂ©s sociales et culturelles pour leurs salariĂ©s Montant de la subvention en millions d'eurosMode de calculEdf 2010186,51 % du chiffre d’affairesSncf 201093,51,721 % de la masse salarialeFrance TĂ©lĂ©com 201092,3 *3,7 % de la masse salarialeRatp 201148,92,811 % de la masse salarialeBanque de France 201017,22,452 % de la masse salariale* Pour les seuls comitĂ©s d’ rapport de la commission des affaires sociales sur la proposition de loi sur le financement des comitĂ©s d’entreprise janvier 2012 Les avantages monĂ©taires primes, intĂ©ressement
 Les avantages monĂ©taires dĂ©pendent lĂ  aussi en partie du secteur Ă©conomique de l’entreprise, de sa taille, mais aussi de la politique de l’employeur. Des primes versĂ©es en plus du salaire sont prĂ©vues soit par le contrat de travail initial, soit par certaines conventions collectives [5]. Des versements financiers hors rĂ©munĂ©ration peuvent ĂȘtre octroyĂ©s par l’employeur pour faciliter l’accĂšs de ses salariĂ©s Ă  une couverture mĂ©dicale, dentaire ou optique, Ă  des assurances complĂ©mentaires santĂ©, Ă  des systĂšmes de prĂ©voyance ou Ă  la participation Ă  un plan de retraite. Avec des tarifs normaux » d’assurance complĂ©mentaire santĂ© de l’ordre en moyenne de 100 euros par mois pour une famille, l’avantage est significatif. En matiĂšre d’aides Ă  la prise en charge des dĂ©penses de santĂ©, la taille de l’entreprise joue un rĂŽle essentiel. En 2009, 93 % des personnes employĂ©es dans des grandes entreprises de plus de 250 salariĂ©s ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une complĂ©mentaire santĂ© via leur employeur, contre 33 % de ceux travaillant dans une entreprise de moins de 10 salariĂ©s [6]. Dans ce domaine, les inĂ©galitĂ©s sont grandes au sein de la fonction publique dans celle d’Etat, les aides Ă  la complĂ©mentaire santĂ© varient de 6 euros dans l’éducation nationale Ă  120 euros au ministĂšre des affaires Ă©trangĂšres, par an et par agent [7] ; moins d’une collectivitĂ© territoriale sur sept participe financiĂšrement Ă  la protection sociale de ses agents pour des montants qui ne dĂ©passent pas 25 % du montant des cotisations [8]. Les systĂšmes d’épargne ou d’actionnariat salariĂ© participation et intĂ©ressement [9], plans d’épargne entreprise [10], stock-options [11], etc. participent Ă  une Ă©chelle beaucoup plus importante Ă  l’augmentation des revenus des salariĂ©s. En 2010, 8,4 millions de salariĂ©s ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une prime au titre de la participation, de l’intĂ©ressement, d’un abondement de l’employeur sur les sommes qu’ils ont versĂ©es sur un plan d’épargne entreprise PEE ou sur un plan d’épargne retraite collectif Perco [12] . Les sommes ainsi distribuĂ©es par les entreprises de dix salariĂ©s ou plus reprĂ©sentaient 16,2 milliards d’euros en 2010 contre 9,3 milliards en 2000. Les primes sont distribuĂ©es de façon encore plus inĂ©gale que les revenus les 10 % des salariĂ©s ayant perçu les primes les plus Ă©levĂ©es se partagent 57 % du total de la participation, de l’intĂ©ressement, et de l’épargne salariale [13]. Champ ensemble des entreprises de 10 salariĂ©s et plus du secteur marchand non agricole, hors intĂ©rim et secteur domestique. Source Dares, enquĂȘtes Acemo-Pipa et Acemo TPE Graphique DonnĂ©es Enfin, il existe toutes sortes de primes diverses, versĂ©es de façon plus ou moins rĂ©guliĂšre, et dans la quasi-totalitĂ© des cas en proportion du salaire. Il peut s’agir par exemple du versement d’un 13e, d’un 14e, voire d’un 15e mois de salaire en application d’un usage de l’entreprise, d’une convention ou d’un accord collectif de travail exemple la convention collective de la banque. Selon une Ă©tude du ministĂšre du travail [14], 83 % des salariĂ©s d’entreprises de 10 salariĂ©s ou plus du secteur privĂ© ont perçu des primes et complĂ©ments de salaires en 2010. Au total, les primes reprĂ©senteraient 13 % de la rĂ©munĂ©ration brute des salariĂ©s. Les primes de performance sont accordĂ©es principalement aux cadres alors que les ouvriers touchent surtout des primes d’anciennetĂ© ou des primes liĂ©es Ă  des contraintes de poste. La part des primes croĂźt avec la rĂ©munĂ©ration. Plus l’entreprise est grande, plus cette part est importante. », note le ministĂšre. LĂ  aussi, il y a primes et primes, et il faudrait pouvoir diffĂ©rencier en fonction du niveau hiĂ©rarchique dans l’entreprise. En 2012, le PDG de Publicis Maurice Levy a touchĂ© un bonus diffĂ©rĂ© dĂ» pour la pĂ©riode de 2003 Ă  2011 de 16,2 millions d’euros et levĂ© pour 16,5 millions d’euros de stock-options. Juste 2 400 ans de Smic net titulaires de billets gratuits ou de tickets restaurants, ne sont que de bien petits joueurs
 La majoration des fonctionnaires d’outre-mer Les fonctionnaires d’Etat et territoriaux d’outre-mer bĂ©nĂ©ficient de rĂ©munĂ©rations majorĂ©es, d’indemnitĂ©s d’installation, de congĂ©s bonifiĂ©s ou de retraite majorĂ©e, mis en place par une loi du 3 avril 1950 pour compenser le dĂ©calage des conditions de vie entre les fonctionnaires de France et ceux des territoires ultramarins ». Leur traitement est supĂ©rieur de 40 % aux Antilles et en Guyane, de 53 % Ă  la RĂ©union
.Ces avantages salariaux ont Ă©tĂ© créés Ă  l’origine notamment pour compenser les dĂ©penses engendrĂ©es par l’éloignement de la mĂ©tropole qui n’était pas Ă  quelques heures de vol, mais par exemple pour la RĂ©union Ă  trois semaines de bateau en 1950. Source CarriĂšres publiques n°1408 - AoĂ»t 2011 .Proportion d'Ă©tablissements qui proposent une complĂ©mentaire santĂ© d'entreprise Ă  leurs salariĂ©sSelon la taille de l'entreprise et le secteur d'activitĂ©UnitĂ© % ComplĂ©mentaire santĂ© proposĂ©e par l'employeurAucune complĂ©mentaire santĂ© n'est proposĂ©e par l'employeurSelon la taille de l’entreprise nombre de salariĂ©s1 Ă  933,166,910 Ă  4949,250,850 Ă  24978,621,4250 et plus93,46,6Selon le secteur d’activitĂ©Construction44,955,1Industrie52,847,2Services42,857,2Source Irdes - EnquĂȘte Protection sociale complĂ©mentaire d'entreprise PSCE - 2009 DurĂ©e du travail et congĂ©s un vrai maquis La durĂ©e hebdomadaire du travail et le rĂ©gime des congĂ©s payĂ©s constituent des attributs indiscutables de la condition salariale. Si la durĂ©e lĂ©gale du travail est fixĂ©e Ă  35 heures par semaine depuis le 1er janvier 2002 dans le privĂ© comme dans le public, les Ă©carts de temps de travail constituent un gigantesque maquis et sont sources d’inĂ©galitĂ©s. Le passage de 39 Ă  35 heures a Ă©tĂ© adaptĂ© de façon trĂšs diffĂ©rente. Certaines entreprises ont rĂ©duit l’horaire journalier, d’autres ont accordĂ© une demi-journĂ©e par semaine, d’autres des jours entiers de rĂ©duction du temps de travail les RTT ». D’autres secteurs ont accordĂ© des heures supplĂ©mentaires. Dans l’hĂŽtellerie-restauration par exemple, 34 % des salariĂ©s Ă  temps complet travaillent au moins 39 heures. Dans les grandes entreprises des secteurs en croissance, Ă  durĂ©e hebdomadaire Ă©quivalente, certains salariĂ©s ont gagnĂ© une vingtaine de journĂ©es de RTT, soit quatre semaines de congĂ©s. Mais dans une partie des entreprises – notamment les PME – l’horaire rĂ©el dĂ©passe de beaucoup les 35 heures, mais les heures supplĂ©mentaires ne sont pas payĂ©es. Un certain nombre de cadres moyens ou d’agents de maĂźtrise du privĂ© ne disposent pas de salaires de cadres dirigeants, mais des horaires qui ne connaissent pas de rĂ©elles limites. En matiĂšre de congĂ©s payĂ©s, la rĂšgle est de cinq semaines depuis 1982. Mais certaines conventions collectives accordent des jours supplĂ©mentaires pour un mariage, un dĂ©cĂšs, une naissance, etc. La convention applicable aux journalistes accorde par exemple six semaines de congĂ©s hors Ă©vĂ©nement particulier. Le cas qui suscite le plus de polĂ©mique est celui des enseignants. Les congĂ©s scolaires durent 16 semaines, trois fois plus que la rĂšgle fixĂ©e par le droit du travail. Mais leur temps de travail n’a pas Ă©tĂ© rĂ©duit lors du passage aux 35 heures. Toute la question est de mesurer le nombre de jours travaillĂ©s durant ces 16 semaines. En admettant que les enseignants en occupent six Ă  prĂ©parer leurs cours et aux corrections de copies [15], il leur en resterait deux fois plus que la rĂšgle gĂ©nĂ©rale et que les autres fonctionnaires d’Etat. Les rĂ©gimes spĂ©ciaux de retraite Pour la grande majoritĂ© des salariĂ©s, le droit Ă  la retraite est applicable au mieux Ă  60 ans pour ceux nĂ©s avant le 1er juillet 1951, au maximum Ă  62 ans - Ă  partir du 1er janvier 2017 - pour les natifs de 1955. Le salariĂ© doit avoir cotisĂ© selon l’ñge entre 160 ou 166 trimestres d’assurance pour bĂ©nĂ©ficier d’une pension de retraite de base Ă  taux plein, soit 641 euros mensuels donnĂ©es au 31 dĂ©cembre 2012. Il existe des rĂ©gimes spĂ©ciaux trĂšs avantageux en matiĂšre de retraite ou de sĂ©curitĂ© sociale, qui ne reposent plus sur aucune justification, applicables Ă  certaines catĂ©gories de salariĂ©s fonctionnaires, employĂ©s de certaines grandes entreprises publiques comme la SNCF, la RATP, EDF, GDF, la Banque de France, etc.. A l’origine, ces rĂ©gimes spĂ©ciaux Ă©taient justifiĂ©s par la pĂ©nibilitĂ© de certains mĂ©tiers, l’exposition Ă  des risques importants notamment dans les domaines du rail et de l’énergie. Les conditions de travail se sont amĂ©liorĂ©es, des rĂ©gimes dĂ©rogatoires ont Ă©tĂ© abandonnĂ©s, mais d’autres ont perdurĂ© notamment dans le secteur public. Les salariĂ©s de la SNCF ou de la RATP peuvent par exemple partir Ă  la retraite entre 50 et 55 ans, selon leur mĂ©tier et doivent avoir cotisĂ© 150 trimestres contre 160 ailleurs [16]. Qui profite des avantages » ? A priori, tout salariĂ© peut bĂ©nĂ©ficier d’avantages annexes. Mais deux grands paramĂštres jouent la taille de l’entreprise et le secteur d’activitĂ©. Il fait meilleur travailler dans une multinationale de la finance ou au ministĂšre des affaires Ă©trangĂšres que dans une PME du bĂątiment. Du fait de leur situation souvent plus florissante et plus stable mais aussi de par leur obligation de disposer d’un comitĂ© d’entreprise Ă  partir de 50 salariĂ©s [17]. C’est le cas de seulement 28 % des salariĂ©s d’une entreprise dont l’effectif se situe entre 20 et 49 salariĂ©s, contre 95 % dans celles de plus de 500 salariĂ©s. Les employĂ©s des grandes entreprises sont aussi mieux dotĂ©s en dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux 24 % des salariĂ©s des Ă©tablissements de moins de 50 salariĂ©s sont concernĂ©s contre 95 % des entreprises de plus de 500 salariĂ©s. 77 % des salariĂ©s ayant accĂšs Ă  au moins un des dispositifs de systĂšme d’épargne ou d’actionnariat salariĂ© sont employĂ©s dans des entreprises de 50 salariĂ©s ou plus contre 18 % au sein des plus petites. Les secteurs les plus abritĂ©s de la concurrence internationale, ceux oĂč les profits sont historiquement les plus Ă©levĂ©s et le secteur public ou para-public sont aussi ceux oĂč les avantages sont les plus dĂ©veloppĂ©s. L’assurance et la banque sont connues pour offrir Ă  leurs salariĂ©s de nombreux plus ». Le ComitĂ© d’entreprise du CrĂ©dit agricole, comme bien d’autres banques, accorde une prime de 380 euros pour la naissance d’un enfant, des primes annuelles de scolaritĂ© selon l’ñge des enfants allant de 80 Ă  200 euros. La convention collective des banques et assurances octroie un congĂ© maternitĂ© de six mois payĂ©s Ă  taux plein 1,5 mois en supplĂ©ment des congĂ©s rĂ©glementaires du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral, de douze mois Ă  demi-taux, des primes fĂȘte des mĂšres », des prĂȘts financiers Ă  taux faibles pour le logement qui peuvent ĂȘtre infĂ©rieurs de 30 % au taux normal moyen... Le secteur du notariat est l’un de ceux qui a mis en place le plus tĂŽt un rĂ©gime social avantageux pour ses salariĂ©s avec la crĂ©ation dĂšs 1937 de la Caisse de retraite et de prĂ©voyance des clercs et employĂ©s de notaires. Cette caisse assure les salariĂ©s contre les risques vieillesse, maladie, maternitĂ© et invaliditĂ©. Les pensions versĂ©es sont supĂ©rieures Ă  celles versĂ©es par le rĂ©gime de sĂ©curitĂ© sociale gĂ©nĂ©ral. Part des salariĂ©s employĂ©s dans une entreprise dotĂ©e d'un comitĂ© d'entreprise ou de dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux selon la taille de l'Ă©tablissementUnitĂ© % PrĂ©sence d'un comitĂ© d'entreprise ou d'une dĂ©lĂ©gation unique de personnelPrĂ©sence d'au moins un dĂ©lĂ©guĂ© syndical20 Ă  49 salariĂ©s282450 Ă  99 salariĂ©s7550100 Ă  199 salariĂ©s9175200 Ă  499 salariĂ©s9588500 salariĂ©s et plus959550 salariĂ©s et plus8978Ensemble7465Source MinistĂšre de l'emploi - donnĂ©es 2004/2005, Ă©tablissements d'au moins 20 salariĂ©s du secteur marchand non agricole Avantages ou inĂ©galitĂ©s ? Les avantages ou privilĂšges » de certains salariĂ©s sont dĂ©noncĂ©s de longue date. Le plus souvent, de petits avantages », trĂšs concrets, sont mis en avant rĂ©ductions de prix sur des services, jours de congĂ©s supplĂ©mentaires, etc.. Le fait de procurer un accĂšs Ă  prix rĂ©duit Ă  la production de l’entreprise n’a pourtant pas un impact considĂ©rable sur les niveaux de vie. Au fond, ils reprĂ©sentent le plus souvent peu de chose en regard des Ă©carts de rĂ©munĂ©rations de base. Rappelons que le salaire moyen d’un ouvrier est de 1 580 euros dans le secteur privĂ© et semi-public contre respectivement 3 950 euros pour un cadre supĂ©rieur donnĂ©es 2010
 Et on est trĂšs loin des centaines d’annĂ©es de Smic touchĂ©es annuellement par une poignĂ©e de grands patrons. voir notre article Les revenus dĂ©mesurĂ©s des grands patrons et des cadres dirigeants. Se focaliser sur les privilĂšges constitue une façon de dĂ©tourner le dĂ©bat sur les inĂ©galitĂ©s de salaires. Pour partie, des titres-restaurant Ă  la prise en charge d’une partie de la mutuelle santĂ©, ces privilĂšges amĂ©liorent de façon assez modeste l’ordinaire des salariĂ©s de bas niveaux de rĂ©munĂ©rations. Surtout, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les plus gros privilĂšges retraites chapeau, primes exorbitantes, logements et voitures de fonction, etc. sont l’apanage de ceux qui sont dĂ©jĂ  les mieux lotis
 Doit-on pour autant occulter ces avantages ? Si certains biens ou services apparaissent comme des privilĂšges », c’est aussi que l’écart est grand pour une partie de la population entre les aspirations et la rĂ©alitĂ© vĂ©cue. Celui qui reste chez soi durant ses congĂ©s ou qui refuse Ă  son enfant un cours de piano ou un spectacle faute de moyens financiers, entretient lĂ©gitimement du ressentiment quand son voisin de palier y accĂšde car il dispose de chĂšques-vacances et d’invitations gratuites Ă  tel ou tel spectacle. Peu importe alors qu’ils ne reprĂ©sentent qu’un avantage finalement rĂ©duit. Plusieurs Ă©lĂ©ments ajoutent au ressentiment. L’opacitĂ© qui entoure la question est rĂ©elle, en tĂ©moigne les difficultĂ©s Ă  Ă©tablir un bilan dĂ©taillĂ© ces privilĂšges apparaissent d’autant plus grands qu’ils ne sont pas vraiment assumĂ©s et rendus publics. Si le secteur public est souvent mis en avant, c’est aussi que le privĂ© n’est pas soumis aux mĂȘmes types de surveillance que celui exercĂ© par la Cour des comptes
 Surtout, la crise est passĂ©e par lĂ . La distribution d’avantages Ă  certains salariĂ©s pose peu de difficultĂ©s en pĂ©riode de croissance la condition salariale s’amĂ©liore en gĂ©nĂ©ral, et ces privilĂšges modestes rapportĂ©s aux Ă©carts de salaires n’apparaissent que comme un plus » marginal qui peut Ă©ventuellement se gĂ©nĂ©raliser. Dans une pĂ©riode de crise et de pression sur les salaires, les choses changent. Sans parler des personnes privĂ©es d’emploi, les salariĂ©s les moins favorisĂ©s des secteurs les plus en difficultĂ© sont soumis Ă  une pression trĂšs forte, tout en ayant le sentiment que d’autres demeurent Ă  l’abri. Un monde du travail Ă  deux vitesses semble se dessiner, avec d’un cĂŽtĂ© des protĂ©gĂ©s secteur public, grandes entreprises, secteurs Ă  forte croissance et de l’autre des prĂ©caires voir notre article L’état de la prĂ©caritĂ© de l’emploi en France. Que faire ? Les dĂ©fenseurs et les critiques de ces avantages devraient au moins s’accorder sur un point on manque d’informations. Il est urgent d’établir un panorama prĂ©cis pour pouvoir juger et trancher. On ne peut que regretter le peu de travaux sur ce sujet. Pour pouvoir comparer avec prĂ©cision, il faudrait disposer d’informations sur toutes les professions, et comparer l’ensemble des avantages valorisĂ©s en euros. Par exemple, les congĂ©s des professeurs des Ă©coles cachent des salaires trĂšs bas par rapport Ă  la moyenne europĂ©enne. Des cadres dirigeants peuvent afficher une durĂ©e de travail trĂšs Ă©levĂ©e, mais des Ă -cĂŽtĂ©s salariaux considĂ©rables, et inclure dans leur temps de travail » ce qui pour d’autres relĂšve du loisir repas, dĂ©placements, etc. Il faut ensuite hiĂ©rarchiser. Les primes, les parachutes dorĂ©s des patrons de grandes entreprises, les actions financiĂšres gratuites ou autres, se chiffrent en dizaines ou en centaines de milliers d’euros, pour une poignĂ©e de dirigeants favorisĂ©s. A cĂŽtĂ©, les billets gratuits des agents SNCF semblent une misĂšre... Si certains avantages amĂ©liorent l’ordinaire des salariĂ©s aux bas salaires, on peut lĂ©gitimement ĂȘtre choquĂ© par la distribution de ceux-ci Ă  des niveaux de rĂ©munĂ©rations bien plus consĂ©quentes, alors que les entreprises serrent la vis des salaires. Les entreprises privĂ©es sont libres de traiter leurs salariĂ©s comme elles l’entendent. Les syndicats sont placĂ©s devant deux exigences contradictoires. D’un cĂŽtĂ©, dĂ©fendre l’égalitĂ© entre tous les salariĂ©s entre entreprises et dans l’entreprise alors que les avantages sont distribuĂ©s de façon trĂšs inĂ©galitaire, de l’autre dĂ©fendre les acquis sociaux » qui existent au sein de chaque branche d’activité  De son cĂŽtĂ©, l’Etat n’est pas dĂ©muni et pourrait faire beaucoup plus pour davantage d’égalitĂ© et de transparence. Il peut d’abord rĂ©glementer la distribution des avantages, comme l’attribution gratuite d’actions et les avantages fiscaux qu’elle procure. Il peut aussi faire le mĂ©nage dans les domaines oĂč il opĂšre directement la fonction publique d’Etat, territoriale et hospitaliĂšre, indirectement les entreprises publiques ou par voie lĂ©gislative et rĂ©glementaire [18], en explicitant clairement les avantages procurĂ©s et en en limitant certaines formes quand elles ne semblent plus justifiĂ©es. Photo / © tanatat - [1] Certains salariĂ©s ne disposent pas de titres-restaurant parce que leur entreprise n’en propose pas, d’autres parce qu’ils bĂ©nĂ©ficient d’un restaurant interne Ă  l’entreprise.[2] Les dĂ©penses de communication de la SNCF des opĂ©rations dispendieuses, des marchĂ©s irrĂ©guliers », rapport public annuel 2013 de la Cour des comptes 12 fĂ©vrier 2013.[3] Source Budget de l’automobiliste 2011 » publiĂ© par l’Automobile Club Association.[4] La facture moyenne d’un mĂ©nage avec un chauffage Ă©lectrique Ă©tait estimĂ©e Ă  environ 880 euros en 2011. Dans son rapport annuel 2013, la Cour des comptes indique que l’exonĂ©ration des abonnements au gaz et Ă  l’électricitĂ© reprĂ©sente un manque Ă  gagner de 222 millions d’euros pour l’entreprise en 2010.[5] Textes qui dĂ©finissent les conditions d’emploi dans certains secteurs d’activitĂ©, qui rĂ©sultent de nĂ©gociations entre le patronat et les syndicats de salariĂ©s.[7] Source Acteurs publics du 15 avril 2013 , selon les donnĂ©es de la MutualitĂ© fonction publique – MFP.[9] IntĂ©ressement ou participation versements financiers liĂ©s aux rĂ©sultats de l’entreprise distribuĂ©s Ă  tout ou partie du personnel de l’entreprise, prĂ©vus soit par une loi, soit par le contrat de travail, soit par une convention collective.[10] Le plan d’épargne entreprises PEE permet aux salariĂ©s de se constituer une Ă©pargne sous la forme d’un portefeuille de valeurs mobiliĂšres, avec l’aide de leur entreprise. BloquĂ©es pendant cinq ans minimum, les sommes dĂ©tenues proviennent des versements volontaires des salariĂ©s et de l’abondement de l’entreprise. Le PEE peut Ă©galement ĂȘtre alimentĂ© par l’intĂ©ressement et la participation dĂ©finition de l’Insee.[11] Droits attribuĂ©s aux salariĂ©s d’acquĂ©rir des actions de leur sociĂ©tĂ© sous certaines conditions, notamment avec un rabais, ce qui leur procure une plus-value quasi certaine lors de la revente.[12] Voir DonnĂ©es sur la participation, l’intĂ©ressement et l’épargne salariale de 2006 Ă  2010 », ministĂšre du Travail, septembre 2012.[14] La structure des rĂ©munĂ©rations en 2010 », ministĂšre du Travail, septembre 2012.[17] 28 % des salariĂ©s travaillent dans une entreprise de moins de 20 salariĂ©s 19 % de 1 Ă  9 salariĂ©s, 9 % de 10 Ă  19 salariĂ©s. Source ministĂšre du Travail, les grandes entreprises sont, de trĂšs loin, celles qui offrent le plus d’avantages Ă  leurs salariĂ©s. 74 % des salariĂ©s des entreprises de plus de 20 salariĂ©s travaillent dans des Ă©tablissements dotĂ©s d’un CE en 2005 [[ PrĂ©sence des CE dans les entreprises », ministĂšre du Travail. Les prochaines donnĂ©es seront publiĂ©es courant 2013.[18] Voir la loi n°2011-2012 du 29 dĂ©cembre 2011 du Code de la santĂ© publique article L4113-6 sur l’interdiction des avantages pour les professions de santĂ© ou le dĂ©cret no 2013-414 du 21 mai 2013 relatif Ă  la transparence des avantages accordĂ©s par les entreprises produisant ou commercialisant des produits Ă  finalitĂ© sanitaire et cosmĂ©tique destinĂ©s Ă  l’homme.

Lemploi des tickets-restaurants peut reprĂ©senter des avantages, non seulement pour le salariĂ©, puisqu’il aura le choix entre divers plats proposĂ©s par l’enseigne de restauration, Mes avantages en tant que volontaireTous les avantages DĂ©part 1825, programme d’aide aux vacances de l'ANCV avantagevacances Des offres spĂ©ciales d'abonnement presse avec Rue des Ă©tudiants avantage Pendant la crise sanitaire, bĂ©nĂ©ficiez de 2 repas Ă  emporter Ă  1euro dans les CROUS avantage 50% sur votre abonnement Navigo mensuel et hebdomadaire avantage CarteAIR FRANCE KLM - AMERICAN EXPRESS GOLD. OFFRE EXCEPTIONNELLE DE BIENVENUE : 150 € remboursĂ©s dĂšs 150 € dĂ©pensĂ©s chez AIR FRANCE ou KLM(6) + 6 000 Miles(2) + 30 XP offerts (Points d’ExpĂ©rience)(3) + 1Ăšre annĂ©e gratuite(1) Cotisation : 15 €/mois Ă  partir de la 2Ăšme annĂ©e(1) En savoir plus. Comparer les Cartes.
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 ;une des nouveautĂ©s rĂ©cente trĂšs apprĂ©ciĂ©e des salariĂ©s est la compatibilitĂ© de ces cartes avec les applications de restauration en ligne. ‍Combien coĂ»tent les titres restaurant ?La valeur faciale d’un titre restaurant ne peut dĂ©passer 19€. Il s’agit d’un plafond quotidien. Pour ĂȘtre exonĂ©rĂ©e des cotisations de SĂ©curitĂ© sociale, la contribution patronale au financement des titres restaurant doit ĂȘtre comprise entre 50 et 60 % de la valeur du titre. Reste donc Ă  la charge du salariĂ© entre 40 % et 50 % de la valeur du ticket.‍Au 1er janvier 2020, l’exonĂ©ration maximale de la participation patronale a Ă©tĂ© fixĂ©e Ă  5,55€. La valeur du titre restaurant ouvrant droit Ă  cette exonĂ©ration maximale pour l’employeur est donc comprise entre 9,25€ et 11,10€.Les Ă©metteurs de titre de restauration se rĂ©munĂšrent en frais de gestion calculĂ©s sur la valeur faciale des titres Ă©mis. En revanche, au restaurant, cela n’en coĂ»te pas plus cher aux salariĂ©s bĂ©nĂ©ficiaires de ces 000 entreprises font confiance Ă  AskeetOlivier Oscar Home J'ai trouvĂ© ma solution en titres restaurant en moins d'une heure... 1 minute pour rĂ©pondre Ă  l'assistant en ligne d'Askeet, 20 minutes pour recevoir les devis de trois prestataires, et 30 minutes pour dĂ©cider. »Marie-Laure Matters Les moteurs de recherche ne me remontaient que des rĂ©sultats faussĂ©s par la pub. Au moins, avec Askeet, je suis sĂ»re que les rĂ©sultats ne sont pas biaisĂ©s ! »GwĂ©naĂ«lle & Office manager, Ubeeqo J’avais besoin de comprendre les diffĂ©rentes options disponibles en matiĂšre de titres restaurant. J'ai Ă©tĂ© trĂšs bien orientĂ©e sur Askeet, et j'ai pu choisir exactement la solution de tickets restaurant dĂ©matĂ©rialisĂ©e qu'il nous fallait. »Besoin d'aide pour votre recherche ?Notre Ă©quipe est Ă  votre disposition pour vous aider Ă  trouver la meilleure solution pour votre entreprise. chercher les bons outils pour son entreprise, c'Ă©tait un vrai rĂ©invente le sourcing, c'est facile, rapide et avec Askeet
CartesPokĂ©mon : oĂč commander le coffret Voir le deal. 64.99 € CSP Avantage / InconvĂ©nient +2. Laurent B. selavene. 6 participants. PITS : salariĂ©s non repris :: PSE :: Le Contrat de sĂ©curisation professionnelle (CSP) Page 2 sur 3. Page 2 sur 3 ‱ 1, 2, 3 . Re: CSP Avantage / InconvĂ©nient. par selavene Jeu 30 Avr - 19:06 @JĂ©rĂ©my, Je
À partir de ce mercredi 2 avril, notre bon vieux chĂ©quier de tickets-restaurant va pouvoir ĂȘtre remplacĂ© par une carte numĂ©rique censĂ©e nous simplifier la vie. Si cette nouvelle version comporte des avantages non nĂ©gligeables, elle fait aussi grincer des dents pas mal de consommateurs et de professionnels. On vous explique pourquoi. Le ticket resto », c’est l’un des petits bonheurs du travail en entreprise. Actuellement, millions de salariĂ©s l’utilisent en France pour rĂ©gler leur repas de midi. Et si nous avons Ă©tĂ© les premiers Ă  encadrer son utilisation grĂące Ă  la loi de 1967, nous sommes paradoxalement aujourd’hui les derniers Ă  accueillir sa version Ă©lectronique. Ce mercredi 2 avril, les titres-restaurants passent officiellement Ă  l’ùre du numĂ©rique place Ă  la carte Ă  effet, un dĂ©cret mis en application aujourd’hui propose aux entreprises des titres-restaurants qui pourront ĂȘtre Ă©mis sur un support papier ou sous forme dĂ©matĂ©rialisĂ©e. » L’employĂ© pourra alors se voir proposer une carte numĂ©rique Ă  la place du chĂ©quier mis en place il y maintenant plus de 50 ans. Mais l’arrivĂ©e de la version Ă©lectronique ne signifie pas que le ticket-restaurant va totalement disparaĂźtre. Carte et papier continueront Ă  coexister », prĂ©cise Catherine Coupet, PDG adjointe de ChĂšque DĂ©jeuner, l'une des quatre sociĂ©tĂ©s Ă©mettrices de avantages...Quels vont donc ĂȘtre les changements pour les consommateurs ? Tout d’abord, le paiement par carte va bien sĂ»r faciliter notre quotidien. L’employĂ© pourra dĂ©sormais payer son repas au centime prĂšs, consulter facilement son solde restant et Ă©galement faire opposition en cas de perte ou de vol de son titre. Une chose qui n’est pas possible avec le chĂ©quier traditionnel, avec lequel aucun remboursement n’est concĂ©dĂ©. Un code secret sera d'ailleurs requis pour pouvoir utiliser la carte, ce qui assure une vraie sĂ©curitĂ© pour le dĂ©tenteur. ... mais surtout des inconvĂ©nientsMalgrĂ© toutes ces avancĂ©es, il y a aussi un mauvais cĂŽtĂ© Ă  cette Ă©volution. Dans le dĂ©cret, il est prĂ©cisĂ© que le titre pourra ĂȘtre utilisĂ© seulement du lundi au samedi. Fini les bons petits restaurants en famille le dimanche midi ou les jours fĂ©riĂ©s avec la complicitĂ© de votre restaurateur fĂ©tiche. Chaque utilisation se retrouve Ă©galement Ă  prĂ©sent plafonnĂ©e Ă  19€ par Ă©galement de conserver vos tickets pour pouvoir payer l'intĂ©gralitĂ© de vos courses au supermarchĂ©. Ils seront acceptĂ©s seulement pour les produis laitiers, les plats cuisinĂ©s et les fruits et lĂ©gumes. Il ne vous sera plus possible non plus d'Ă©changer vos tickets contre de l'argent, d'en faire don Ă  une personne dans la rue oĂč d'en donner Ă  une personne de votre entourage. Autant le dire clairement, les petits arrangements ne sont plus d' les restaurateurs dans tout ça ?Directement touchĂ©s par les frais de commission annoncĂ©s par Edenred, leader des Ă©metteurs de titres-restaurant, les restaurateurs sont loin de se rĂ©jouir de cette petite rĂ©volution. Les Ă©metteurs souhaiteraient en effet passer d'une commission de 1% Ă  4% pour justifier un dĂ©lai de remboursement moins long et les investissements pour le passage au votre entreprise n'est en aucun cas obligĂ©e de suivre ce passage Ă  la carte. Certaines ont mĂȘme dĂ©cidĂ© de prendre seulement un groupe de volontaires afin d'obtenir un premier retour sur le sujet. À la fin de l'expĂ©rience, elles dĂ©cideront si oui ou non, elles basculeront dans l'Ăšre du numĂ©rique.
ChĂšquesrepas : avantages pour l’employeur. Le chĂšque repas propose des avantages non nĂ©gligeables pour l’employeur : ExonĂ©rĂ©s ONSS. 1 € dĂ©ductible fiscalement par ticket. Entre 52 et 56 % d’économies par rapport Ă  une augmentation de salaire classique. A partir d’un salariĂ©. Peu de formalitĂ©s administratives. Sommaire1 Les avantages des titres restaurant en 2021 2 Conditions d’exonĂ©ration de charges sociales 3 Qui peut bĂ©nĂ©ficier des titres restaurant ?4 Les principales rĂšgles d’utilisation des titres restaurant / chĂšques dĂ©jeuner en 2021 5 RĂšgles applicables aux tickets restaurant en raison de la crise sanitaire Covid-19 pour 20216 Historique des plafonds d’exonĂ©ration des chĂšques restaurant 7 Les sociĂ©tĂ©s autorisĂ©es Ă  Ă©mettre des titres restaurant 8 CoordonnĂ©es de l’organisme en charge des rĂšgles des titres restaurant en 2021 A partir du 1° janvier 2021, le plafond d’exonĂ©ration des chĂšques dĂ©jeuner et des titres restaurant sera portĂ© Ă  5,55 euros inchangĂ© par rapport Ă  2020. Avec une participation de l’entreprise Ă  50 %, la valeur faciale du chĂšque restaurant est dĂ©sormais comprise entre 9,23 € et 11,10 € en 2021 pour bĂ©nĂ©ficier de l’exonĂ©ration maximale des titres restaurant. Les avantages des titres restaurant en 2021 Il peut ĂȘtre intĂ©ressant pour l’entreprise et le salariĂ© d’augmenter la valeur faciale des titres restaurant pour les raisons suivantes Pas d’impĂŽt et de charges sociales, ni pour le salariĂ© ni pour l’employeur, Un gain net de pouvoir d’achat pour le salariĂ©. Pour ĂȘtre exonĂ©rĂ©e de charges sociales, la contribution de l’entreprise en 2021 au financement de l’acquisition des titres restaurant doit respecter deux limites Être comprise entre 50 et 60% de la valeur nominale du titre, Ne pas excĂ©der 5,55 euros pour 2021. Nouvelles rĂšgles des titres restaurant pour 2021 Qui peut bĂ©nĂ©ficier des titres restaurant ? Les salariĂ©s, Les stagiaires bĂ©nĂ©ficient des tickets restaurant, Les mandataires sociaux gĂ©rant, prĂ©sident, directeur gĂ©nĂ©ral peuvent Ă©galement en bĂ©nĂ©ficier. C’est dĂ©sormais une tolĂ©rance de l’Urssaf. Les principales rĂšgles d’utilisation des titres restaurant / chĂšques dĂ©jeuner en 2021 Les tickets restaurant ne sont pas assimilĂ©s Ă  de la monnaie, Il est donc interdit de rendre la monnaie sur les titres-restaurant, Le titre-restaurant permet de payer le prix d’un repas consommĂ© au restaurant ou achetĂ©s auprĂšs d’une personne ou d’un organisme assimilĂ© restaurateur. Ce repas peut ĂȘtre composĂ© de fruits et lĂ©gumes, qu’ils soient ou non directement consommables, La validitĂ© des titres-restaurant est limitĂ©e dans le temps et ils doivent ĂȘtre utilisĂ©s dans l’annĂ©e au cours durant laquelle ils ont Ă©tĂ© Ă©mis, Le salariĂ© ne peut rĂ©gler le repas consommĂ© ou l’achat de prĂ©parations alimentaires qu’avec un seul titre-restaurant en thĂ©orie, Les titres-restaurant ne sont utilisables que les jours travaillĂ©s de la semaine toujours en thĂ©orie, L’utilisation des titres-restaurant-papier ou dĂ©matĂ©rialisĂ©s est limitĂ©e Ă  un montant maximum de 19 € par jour, Les titres-restaurant sont utilisables sur tout le territoire national. A noter que la carte ticket restaurant n’est toujours pas obligatoire en 2021. Mais ne vous inquiĂ©tez-pas, cela va venir. RĂšgles applicables aux tickets restaurant en raison de la crise sanitaire Covid-19 pour 2021 Afin d’aider les restaurateurs durant la crise sanitaire / Ă©conomique du covid-19, l’état a pris les dĂ©cisions suivantes Le plafond d’utilisation quotidien des titres restaurant est provisoirement doublĂ©, uniquement dans les restaurants, passant de 19 € Ă  38 € jusqu’au 1er septembre 2021, Les tickets restaurant sont utilisables les week-ends et jours fĂ©riĂ©s jusqu’au 1er septembre 2021, La durĂ©e de validitĂ© des titres restaurant 2020 est prolongĂ©e jusqu’au 1er septembre 2021, les titres restaurant peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour le click and collect » ou pour des livraisons. Seuils d’exonĂ©ration des charges sociales des tickets restaurant en 2021 Historique des plafonds d’exonĂ©ration des chĂšques restaurant 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 Plafond d’exonĂ©ration € € € € € € € % d’augmentation l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente NC InchangĂ© Valeur faciale maximum du chĂšque restaurant 50% € € € € € € € Plafond d’usage par jour 19 € 19 € 19 € 19 € 19 € 19 € 19 € 1 1 38 € jusqu’au 1er septembre 2021 uniquement dans les restaurants Les sociĂ©tĂ©s autorisĂ©es Ă  Ă©mettre des titres restaurant SociĂ©tĂ© DĂ©signation commerciale Supports disponibles NATIXIS INTERTITRES APETIZ Titres papier et carte GROUPE UP ChĂšque DĂ©jeuner Titres papier et carte LUNCHR Carte Lunchr Carte uniquement SODEXO Pass Restaurant Titres papier et carte RESTO FLASH Resto Flash Sur tĂ©lĂ©phone mobile EDENRED Ticket-restaurant Titres papier et carte En tant que chef d’entreprise, n’hĂ©sitez pas Ă  faire jouer la concurrence. CoordonnĂ©es de l’organisme en charge des rĂšgles des titres restaurant en 2021 Les conditions gĂ©nĂ©rales des titres restaurant sont dĂ©finies par la Commission Nationale des Titres Restaurant CNTR. Pour toute question complĂ©mentaire relative aux conditions d’attribution des titres-restaurant, vous pouvez contacter la CNTR Ă  l’adresse suivante Commission nationale des titres-restaurant 32, rue de Brison 42 335 Roanne TĂ©lĂ©phone 04 77 23 69 30 Les seuils et les rĂšgles d’exonĂ©ration des titres restaurants ont Ă©voluĂ©es. Voir l’article sur les nouvelles rĂšgles des tickets restaurants et seuils d’exonĂ©ration en 2022. En complĂ©ment, pour les salariĂ©s qui le demandent, notre modĂšle de lettre de refus de titres restaurant Ă  tĂ©lĂ©charger gratuitement. À propos Articles rĂ©cents SpĂ©cialiste de la finance et de la fiscalitĂ© grĂące Ă  mon activitĂ© professionnelle et ma formation universitaire, je partage sur le site Web Juristique mes connaissances et mon expĂ©rience. Je publie rĂ©guliĂšrement les derniĂšres valeurs d'indices Ă©conomiques tels que l'indice SYNTEC, BT01, ILAT, l'indice de la construction et de rĂ©fĂ©rence des loyers ainsi que des outils bancaires comme les codes SWIFT ou les codes CNAPS pour les transferts internationaux. Quelquesautres avantages. Des prix prĂ©fĂ©rentiels : Les possesseurs de la carte bĂ©nĂ©ficient de prix membre sur les produits Ikea Family mais Ă©galement sur une sĂ©lection mensuelle de produits de l’assortiment Ikea, y compris au Restaurant, au Bistro et Ă  l’Epicerie suĂ©doise. 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