Harry Potter 2005 ~€~ PrĂ©-au-Lard ~€~ Rues de PrĂ©-au-LardAshton ParkerLĂ©gendeGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleAshton Parker, le Dim 24 Juin - 1928 Le charme d'Ashton fit comme prĂ©vu son effet trĂšs rapidement. S'il Ă©tait du genre Ă se vanter il aurait pu dire qu'au fil du temps cela devenait lassant et qu'il aurait parfois prĂ©fĂ©rĂ© avoir un peu de challenge, mais ce serait mentir et il n'Ă©tait pas un menteur. Le sorcier apprĂ©ciait volontiers les facilitĂ©s que la vie lui avait accordĂ© au niveau de la sĂ©duction entre autre. C'Ă©tait probablement grĂące Ă cela qu'il avait pu rĂ©pandre aussi facilement ses gĂšnes. En mĂȘme temps ce n'Ă©tait que justice qu'il possĂšde quelques qualitĂ©s Ă©lĂ©mentaires pour contrebalancer son passĂ© sombre et mystĂ©rieux. Ce n'Ă©tait pas facile tous les jours d'avoir perdu toute sa famille dans un incident tragique comme cela avait Ă©tĂ© son cas. Heureusement que l'une de ses sĆurs avait survĂ©cu, mĂȘme si elle Ă©tait actuellement encore dans le coma en attendant d'ĂȘtre rĂ©animĂ©e pour des besoins narratifs. S'il y avait bien une chose qu'on ne pouvait pas reprocher Ă Ashton c'Ă©tait d'avoir su aller de l'avant malgrĂ© les difficultĂ©s. Cette capacitĂ©, il la devait probablement Ă son QI de 287 qui lui avait permis d'obtenir ses ASPICs sans mal alors qu'il avait manquĂ© la moitiĂ© de sa derniĂšre annĂ©e Ă Poudlard. Mais revenons-en Ă nos PrĂ©pare-toi Ă passer la meilleure nuit de ta s'Ă©tait approchĂ©e et venait Ă prĂ©sent de s'installer Ă califourchon sur ses jambes. C'Ă©tait une situation qui convenait plutĂŽt trĂšs bien Ă l'ex-Gryffondor mĂȘme s'il ne s'attendait pas Ă ce que son regard charmeur fonctionne de maniĂšre aussi efficace. Le sang-mĂȘlĂ© trouvait cela un peu louche la rapiditĂ© avec laquelle la jeune femme avait dĂ©cidĂ© qu'il n'Ă©tait pas un danger mais elle avait beaucoup de charme et il n'allait pas s'en plaindre. Naturellement, Ashton se rapprocha d'elle avant de l'embrasser comme elle n'avait jamais Ă©tĂ© embrassĂ©e. De rien, c'Ă©tait un cadeau de sa part. Shae L. KeatsGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleShae L. Keats, le Jeu 28 Juin - 1313 Alors j'Ă©tais Ă l'aise sur ces jambes, de toute façon nuls doutes que si il Ă©tait un danger, il me faudrait moins de trois secondes pour le plaquer au sol et le livrer aux autoritĂ©s mangemorts, parce qu'ils Ă©taient tous mes amis super dark, on se retrouvait parfois le soir sur des terrains vagues pour souffler nos mĂšches en Ă©coutant de l'opĂ©ra, le tout en fumant des cigarette Vogue aussi longue que le nez du masque de voilĂ l'union des lĂšvres roses pĂąles et piquante que bien peut pouvaient toucher de cette façon. Parce que les embrasser c'Ă©tait comme effleurer une fleur empoisonnĂ©e. S'approcher de moi ne garantissait pas la vie, parce qu'il y avait toujours cette colĂšre noir qui grondait en moi, symbole d'une multitude de frustrations dĂ» Ă mon enfance passĂ©e enfermĂ©e dans les bibliothĂšque Ă accumuler beaucoup de savoir, car 'javais eu bon espoir de devenir professeur Ă l'Ăąge de neuf ans, mais il parait que cela m'Ă©tait impossible tant que ma majoritĂ© n'avait pas Ă©tĂ© coupje me laissealleren pensant en goutteen saut de ligne parce qu'il parait que ça accentue toute ma noirceur. Son baiser est passable, mais je le rends avec d'avantage de fougue, parce qu'il lui est interdit de me surpasser dans quelque domaine que ce soit, de toute façon il se rendra bien compte un peu plus tard que cela lui est impossible. Alors en l'embrassant je cherche oĂč j'ai pu voir son visage. Puis je comprends, je me souviens. alors je commence Ă sourire en passant son tee-shirt par dessus sa tĂȘte. Car il a au moins le mĂ©rite d'ĂȘtre tout aussi tĂ©nĂ©breux que moi. Ashton ParkerLĂ©gendeGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleAshton Parker, le Jeu 5 Juil - 2308 Parmi les miracles divins encore visibles au vingt-deuxiĂšme siĂšcle, on pouvait compter les fois oĂč une semaine de grand beau temps Ă Londres s'enchaĂźnait avec une autre semaine de grand beau temps, les fois oĂč un directeur de Poudlard ne mourait pas dans des circonstances dramatiques en cours de fonction, et Ă©videmment Ashton Parker. Il essayait du mieux qu'il pouvait de rester humble malgrĂ© sa condition mais c'Ă©tait parfois bien difficile. MĂȘme pour son entourage, cela avait dĂ» ĂȘtre terriblement dur de vivre et mourir constamment dans son ombre. Il savait d'ailleurs trĂšs bien qu'Ă sa naissance sa mĂšre avait pleurĂ© parce qu'elle savait dĂ©jĂ qu'elle ne serait jamais meilleure que lui, la pauvre. *signe de croix en levant les yeux au ciel*Il en allait de mĂȘme pour les diffĂ©rents partenaires du sang-mĂȘlĂ©. Il lui arrivait de temps Ă autre de prendre du bon temps mais la plupart de ses conquĂȘtes devaient avoir un arriĂšre goĂ»t amĂšre en pensant au fait qu'il ne connaĂźtraient plus jamais un aussi bon orgasme de leur vie. Parfois, lorsqu'il lui arrivait de s'ennuyer entre un mĂ©fait particuliĂšrement malicieux et une apparition publique Ă©blouissante, l'ex-Gryffondor pensait Ă tous ces gens qui croisaient son chemin et dont la vie serait Ă tout jamais en parlant de Gryffondor, ce n'Ă©tait pas pour rien qu'il Ă©tait allĂ© lĂ -bas puis que c'Ă©tait la maison dans laquelle on retrouvait tous les sorciers aux pouvoirs et talents hyper cheatĂ©s et agaçants comme lui. Pour en revenir Ă l'action du moment, Ashton venait de donner le meilleur baiser de sa vie Ă une inconnue qui le lui rendait assez acceptablement. Elle ne pouvait d'ailleurs pas s'empĂȘcher de lui enlever son t-shirt, ce qui paraissait normal puisqu'elle souhaitait admirer son magnifique torse. Le sorcier fit de mĂȘme pour le haut de la jeune femme avant de retirer son soutien-gorge en quelques instants parce qu'il Ă©tait trop douĂ© et que s'il avait voulu il aurait largement pu le faire mĂȘme sans les mains. Et puis bon il fallait bien admettre que sa conquĂȘte du soir valait le dĂ©tour. Shae L. KeatsGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleShae L. Keats, le Dim 8 Juil - 1623 Il est des choses inoubliables, Ă©blouissantes, si dĂ©concertantes qu'on oublie de les saisir dans l'instant et que l'on regrette. Il Ă©tait trĂšs clair que l'inconnu regretterait Ă jamais de n'avoir pu me saisir et me garder Ă ces cĂŽtĂ©s toute sont existence afin d'avoir au moins le privilĂšge de vivre dans l'ombre majestueuse qu'est la mienne. Mais je suis insaisissable, j'ai de nombreux de part mes performances exceptionnelles, mais personne ne peut toucher mon cĆur de glace. Il a Ă©tĂ© brisĂ© parun amour impossible et au moins tout aussi dramatique d'une tragĂ©die shakespearienne. VoilĂ ses mains qui glissent sous mon haut et entreprennent de me l'ĂŽter, et je pense une seconde Ă le prĂ©venir que mon torse pĂąle l'Ă©blouira Ă coup sĂ»rs, tant de splendeurs que de ces cicatrices multiples qui me font paraĂźtre si badass. Il y avait en effet de quoi ĂȘtre mille fois admiratif. alors j'expose mes fĂȘlures pour montrer que j'ai beau ĂȘtre un ĂȘtre torturĂ© et sombre, je suis aussi sensible. J'ai l'air de rien des faiblesses qui cependant me prĂ©sentent toujours Ă mon avantage trop trop sexy, trop Je suis cellui qui aurait pu inspirer le personnage de Bella Swan si j'Ă©tais Ă la bonne Ă©poque. Le corps se fait fĂ©minin alors que les Ă©treintes continuent, disparition de la bosse contraire Ă ce que l'on veut appeler l'ordinaire. Mais je suis parfaite, jamais trop excentrique, toute est une histoire de juste mesure. Et voilĂ mon torse nu que je le laisse effleurer, car il n'en aura l'occasion qu'une seule fois dans sa vie. Mes mains continue Ă parcourir son dos et son ventre, parce qu'il faut reconnaĂźtre que le dĂ©tour vaut le coup aussi de ce cĂŽtĂ©-ci. Les lĂšvres continuent Ă chercher les siennes alors que mon pantalon tend Ă disparaĂźtre. Il y a cette fougue Ă vouloir exposer ses talents. profite, je suis inoubliable et tu ne me rattraperas jamais. c'est vrai je suis sauvage au fond, j'attire les gens avec mes mystĂšres, ils frĂŽlent la glace de mon cĆur et deviennent accro Ă moi. Meilleur façon de se crĂ©er une cour chez les Ă©lĂšves et les autres dans laquelle tout le monde se dispute mes faveurs. Ashton ParkerLĂ©gendeGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleAshton Parker, le Mer 11 Juil - 1524 A prĂ©sent qu'il Ă©tait torse nu, sa partenaire pouvait admirer la grande cicatrice qu'il arborait sur le flan. Cela montrait qu'il avait du vĂ©cu de badass, qu'il ne fallait pas le chercher sinon il serait capable de se battre sacrĂ©ment violemment. Cette cicatrice il se l'Ă©tait fait en tombant de son balai en cinquiĂšme annĂ©e en combattant un ours polaire Ă mains nues. La seule raison pour laquelle il ne l'avait pas achevĂ© Ă©tait que son espĂšce Ă©tait menacĂ©e par les moldus et qu'au fond c'Ă©tait un mec en revenir Ă l'action qui se dĂ©roulait en ce moment mĂȘme, les vĂȘtements Ă©taient Ă prĂ©sent bien plus prĂ©sents sur le sol que sur eux et c'Ă©tait mieux comme cela. On pouvait largement mieux admirer le corps digne d'un dieu grec d'Ashton lorsqu'il n'avait rien sur lui. Certains haters diraient que sa plastique de rĂȘve Ă©tait Ă cent pourcent fake Ă©tant donnĂ© qu'il avait entiĂšrement remodelĂ© son apparence Ă l'aide de la MĂ©tamorphomagie mais lui considĂ©rait que c'Ă©tait plutĂŽt l'inverse puisqu'il avait fait tout cela lui-mĂȘme simplement grĂące Ă son Profite, je suis inoubliable et tu ne me rattraperas n'Ă©tait pas Occlumens facultĂ© qu'il avait d'ailleurs appris en autodidacte comme un bg, Parker aurait jurĂ© que sa conquĂȘte du soir lisait dans ses pensĂ©es. Certes elle Ă©tait pour l'instant un excellent coup mais bon, de lĂ Ă la qualifier d'inoubliable le sang-mĂȘlĂ© ne se prononçait pas Ă©taient Ă prĂ©sent passĂ© aux choses sĂ©rieuses et Parker envoya balader d'un geste de la main les cousins qui encombraient le canapĂ© afin qu'ils aient la place de s'y Ă©taler. Tout en embrassant fougueusement la propriĂ©taire des lieux, le sorcier changea de position pour se retrouver au-dessus d'elle. Il devenait difficile de rĂ©flĂ©chir dans le feu de l'action mais en parlant d'inoubliable, la personne collĂ©e Ă lui commençait Ă lui dire quelque chose. Shae L. KeatsGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleShae L. Keats, le Lun 23 Juil - 103 tw - sexeLA de Ashton accordĂ©Les choses s'accĂ©lĂšrent et j'en ai presque la tĂȘte, tant ça fait longtemps que je ne l'ai pas fait avec quelqu'un capable de satisfaire mes dĂ©sir si Ă©levĂ©s. Alors quand tu bascules au dessus de moi en m'embrassant, je comprends. Il y a quelque chose dans ta gestuelle que je connais dĂ©jĂ mais que je ne comprendrai que plus tard. Parce que pour l'instant y a mon dos qui se cambre alors que tes lĂšvres descendent parce que ça fait longtemps qu'on s'est pas occupĂ© de moi ainsi. Le cou, le ventre, tes lĂšvres suivent le cours de la cicatrice jusqu'Ă mon aine, puis descendent plus bas encore. Comme si ta bouche avait le don de lire et que je sois ton livre favori. Trouve la page que tu prĂ©fĂšres dans la douceur de mon Ă©crin et lis-la attentivement, avec fluiditĂ© aisance et enthousiasme. Ne t'avise pas d'omettre un seul mot et je jure que le dĂ©nouement sera exquis. Les mots vont jaillir, recouverts de miel ambre. Couler sur tes lĂšvres. Et quand tu n'en pourras plus assieds-toi. Parce que ce sera mon tour de jouer de la musique avec toi, les genoux comme souvent s'Ă©gratignant au sol. Mais avant que je me redresses, alors que tu seras assis, il y aura l'interrogation unique un Parker ? entrecoupĂ© par le souffle saccadĂ©. Parce qu'il n'y avait qu'une seule personne capable de m'Ă©galer dans tout ce qui touchait au plaisir charnel. Je le savais. Et puis cent fois sur le mĂ©tier, je remettrai mon ouvrage, mes lĂšvres trouvant Ă leur tour ton corps, en dessinant les contours d'abord pour mieux saisir et comprendre la complexitĂ© de cette nouvelle apparence. Je te trouverai mieux comme ça, il y avait d'avantage de douceur dans tes yeux, d'avantage de courbures sur tes hanches. Alors je descendrai encore, te rendant la monnaie de ta piĂšce, les lĂšvres dociles et agiles, et malgrĂ© la rĂ©pĂ©titions des gestes une nuit aprĂšs l'autre sur des inconnus avides d'eux mĂȘme, il y aura ce soir la rĂ©elle envie de te donner du plaisir. Parce qu'avec toi il y aura l' que je garde un excellent souvenir de notre derniĂšre nuit ensemble. Ashton ParkerLĂ©gendeGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleAshton Parker, le Mer 29 AoĂ» - 1803 LA de Shae pour clĂŽturerIl devenait Ă prĂ©sent difficile pour Ashton de garder la tĂȘte froide, malgrĂ© son QI exceptionnel on pouvait quand mĂȘme dire quâĂ prĂ©sent la majeure partie de sa rĂ©flexion sâeffectuait avec son entrejambe. Il avait cependant la satisfaction de voir que sa partenaire semblait apprĂ©cier ce quâil faisait, preuve quâil nâavait pas perdu la main et quâil Ă©tait toujours le meilleur coup du pensĂ©e persistait pourtant dans lâesprit du MĂ©tamorphomage. Il avait comme une sensation de dĂ©jĂ vu bien quâil soit certain de nâavoir pas rencontrĂ© lâinconnue avant ce soir ; quelquâun comme ça ne sâoubliait certainement pas. Câest alors que, au milieu de lâaction qui unissait leurs corps, elle prononça son nom bien quâil Ă©tait certain de ne pas lui avoir donnĂ© plus tĂŽt. Et soudain cela fit clic dans son esprit, les piĂšces du puzzle sâassemblant Keats ? demanda-t-il dans un fois leurs Ă©bats terminĂ©s, alors quâil reprenaient leurs esprits, toujours allongĂ©s sur le canapĂ©, la propriĂ©taire de lâhabitation lui expliquait quâelle Ă©tait bel et bien la personne quâil connaissait auparavant sous le nom de Leo. CoĂŻncidence incroyable câest fou comme le monde est petit ! elle Ă©tait aussi MĂ©tamorphomage et se prĂ©nommait Ă prĂ©sent Shae. Bien Ă©videmment Ashton lui expliqua Ă©galement ce quâil lui Ă©tait arrivĂ©. Tout compte fait le destin avait bien fait les choses et il Ă©tait ravi dâavoir recroisĂ© la route de du RP Shae L. KeatsGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleShae L. Keats, le Lun 12 Nov - 1129 Pv FilsLa nuit n'est jamais complĂšte, au bout de chaque antre bleue se reflĂšte une fenĂȘtre. Rebord de bronze, ou de rouille, on a oubliĂ© depuis le temps, mais peu importe. Il y a au bout de la nuit, juste aprĂšs un Ă©niĂšme mauvais rĂȘve du chiard, une ouverture sur le dehors. L'extĂ©rieur guĂšre plus clair que ne l'est la luciditĂ© matinale, obscurcie par la fumĂ©e que crache Ă pleins poumons la cheminĂ©e dĂ©laissĂ©e depuis le retour sur le sol fenĂȘtre Ă©clairĂ©e oĂč un rĂȘve veille toujours. L'Ăąme vivante se rĂ©approprie peu Ă peu les lieux. Les murs s'imprĂšgnent de la nouvelle maĂźtresse du fort alors que rien n'est officiel. Il n'y a que l'odeur du dimanche matin hivernale, du froid et de cendres sur la petite bourgade dont le corps exquis n'Ă©tait pas encore parvenu Ă franchir le seuil. Deux ans et demi trop tard. L'existence du hasard prĂ©fĂ©rĂ©e aux rendez-vous, j'attendais, un quart de thĂ© sur les lĂšvres, le dernier sur les genoux. Le jour pĂąle ne tarderait plus, mais nul bambin Ă enterrer Ă l'aube. Ă l'heure oĂč blanchit la campagne il ne se passera rien, les drames se sont volatilisĂ©s entre moi et ici. Il y a pleus qu'une nouvelle routine Ă se forcer Ă avaler, jusqu'Ă en trouver le goĂ»t un tant soit peu supportable. La crainte du matin a remplacĂ©e le dimanche soir. ĂpretĂ© des lever du jour, sans comprendre pourquoi lui se lĂšve quand l'autre tombe passĂ© dix-sept heures. Le nuit guillotine qui s'abat sur la conscience et berce dans un pays oĂč les paroles n'ont plus lieux d'ĂȘtre. La communication imagĂ©e, et rien n'a la moindre importance. Porte d'Ă©bĂšne refusĂ©es Ă l'Ă©phĂšbe, assis sur sa chaise, un thĂ© en main. Celle qui ce matin se contentera des cendres, de la nausĂ©e dĂ©licieuse de n'avoir point assez dormi. La gueule de bois sans avoir bu et les dĂ©lices de la sobriĂ©tĂ© fragile et toute nouvellement acquise. Le manque-chaleur, le manque fournaise, l'impression que le creux remplace l'oxygĂšne. Et le Hodor le fils perdu. Perdu en mĂȘme temps que le miroir. Le Pinnochio joueur noyĂ© dans les Ă©clats de verres. Le fils Ă qui l'on aurait dĂ» dire, mais Ă qui on ne dira pas. La peur d'en mourir pour des mots prononcĂ©s bien trop bas. LĂŻnwe FelagĂŒndRĂ©fĂ©rent MaĂźtre de JeuGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleLĂŻnwe FelagĂŒnd, le Mer 12 DĂ©c - 2133 SURFACE DURE â pv. dans les rues de PrĂ©-au-Lard comme si c'Ă©tait Paris, New York ou Copenhague. Les briques rouges se remplissent de brume Ă la javel et blanchissent lorsqu'on les passe Ă la lumiĂšre du crĂ©puscule. La lune danse sous les Ă©toiles ce soir. DĂ©but de soirĂ©e. Une bouteille vide de whisky traĂźne comme un vieux mort entre les pavĂ©s et la bouche d'Ă©gout. â Il y a un Ă©norme fossĂ© entre ce que l'on est et ce que l'on croit espoirs de retrouver son ElhĂ«na vont de dĂ©sillusions en dĂ©sillusions. Il sait qu'elle a irrĂ©mĂ©diablement changĂ©, qu'elle n'est plus du tout comme avant et pourtant, il se l'accorde pour la premiĂšre fois c'Ă©tait peut-ĂȘtre une erreur. Le pire dans tout ça, c'est qu'il n'a pas l'air d'ĂȘtre peinĂ© par cette sensation si terrible, suffocante et terrifiante. Non. Plus rien ne le traĂźnera vers le fond, parce qu'il y a passĂ© tout son temps et qu'il sait comment sortir de lĂ . Le visage aussi froid qu'un glaçon de neige, le regard et la mĂąchoire qui se durcissent. Les yeux qui croisent une lumiĂšre brisĂ©e Ă travers la vitre d'une habitation qu'il croyait abandonnĂ©e depuis des pour l'intrusplutĂŽt que le sixiĂšme annĂ©e sort sa baguette, une nouvelle d'ailleurs, qu'il a renommĂ©e Ontamo. Celle qui créé. Celle qui sculpte. De sa main d'artiste, la crĂ©ation est nĂ©e. Elle est aussi spĂ©ciale que lui, aussi unique. Aussi Ă©lĂ©gante. Aussi dĂ©licate et redoutable Ă la fois. L'esthĂ©tisme est assez incroyable, entre le cĆur et le corps. Traverser le portail Ă pas de chat. De son autre main, il rentre par effraction avec son canif magique - place Ă l'humeur fracassante. La tempĂȘte. Qui risque d'Ă©clater, dans la salle Ă tĂȘteUne tĂȘte bien trop connue pour ĂȘtre sienne est une surface comme un bout de bois, de glace ou d'effroi masque de tufais lĂ . Shae L. KeatsGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleShae L. Keats, le Mer 26 DĂ©c - 1455 Le serment a en soit Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©. Nulle dĂ©rogation aux mots ni aux attentes DisparaĂźtre n'est pas trahir. C'est s'Ă©carter, laisser la place Ă une autre entitĂ© qui supporte les matins d'hiver. Qui n'utilise pas la vapeur de son thĂ© comme paravent pour se cacher du monde. Nul refuge non plus derriĂšre l'Ăąpre de la cigarette Ă moitiĂ© consumĂ©e. Celle qui outrepasse Ă peine ses droits en se rĂ©pandant en miettes de soi dans l'atmosphĂšre. Ostensoir improvisĂ© pour cĂ©lĂ©brer un retour Ă une vie dans laquelle l'ĂȘtre se cantonne. Le gris avale tout sur son passage, bientĂŽt recouvert de couleurs froides alors que l'aube point. Insupportable de lenteur. Une fois le soleil apparu, tout sera plus simple. La maisonnĂ©e insupportable de silence s'animera un peu. Mais il y a un silence religieux dans l'attente de la vie et du rĂ©veil des paysages. Un silence que la voix qui s'Ă©trangle dans la gorge ne parvient Ă briser. Qu'accompagne la nausĂ©es des nuits trop blanches lorsque les jours noirs sont refusĂ©s par les qu'on aura tout le temps de rattraper ses nuits une fois les deux moustiques lĂąchĂ©s au monde. Il ne neige plus sur les tables non plus, la sobriĂ©tĂ© accompagnĂ©e d'une rĂ©alitĂ© fade. Plus de poudreuse ni de flocons survivants au milieu des traces de doigts. Ne plus confondre les molĂ©cules avec l'atmosphĂšre. Il semblerait qu'il s'agisse de grandir. Ne plus se perdre dans la poussiĂšre de l'autre bout d'un monde. Et commencer Ă bĂątir dans la qui grince- tranche en pointe mĂ©tallique dans le silence gris et vie. vie qui s'immisce par la porte quand on ne l'attend plus. Celui Ă qui on a pensĂ© mais Ă qui on a rien dit. Ne pas trop savoir quelles excuses prĂ©senter. IncapacitĂ© Ă dire le vrai car admettre avoir voulu tendre une main que l'on a toujours prĂ©sentĂ© tremblante sous ce visage-ci. Question Ă©vidente et rĂ©ponse tout autant. On est rentrĂ©s. Les gosses se construisent pas tous seuls. LĂŻnwe FelagĂŒndRĂ©fĂ©rent MaĂźtre de JeuGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleLĂŻnwe FelagĂŒnd, le Lun 7 Jan - 1341 SURFACE DURE â pv. est surpris mais il ne le montre pas. Il n'est plus du genre Ă laisser ses pensĂ©es intĂ©rieures immerger son visage pĂąle. L'envie de tout lui balancer Ă la gueule aussi, qui le prend aux tripes. Une nausĂ©e qui survient - tant par la colĂšre que pas la douleur. La douleur d'une perte. D'une absence. Parce qu'iel Ă©tait sans accord, sans rien et sans bruit dans la nuit morte. Laissant derriĂšre iel, deux pauvres employĂ©s aux Trois Balais. C'Ă©tait pas censĂ© ĂȘtre un cocon familial, ce truc ? Tout Ă l'air plus triste ici. Une maison laissĂ©e forcĂ©ment Ă l'abandon pendant tout ce temps. Et les petits, dorment-ils sur de la paille ? En tout les cas, ils sont toujours bien vivants, bien lĂ . Les gosses ne se construisent pas tout seuls et pourtant, iel avait fait son choix Ă l'Ă©poque, de fuir l'Ă©tablissement, le village, la rĂ©gion, le pays et toute cette m*rde qui colle Ă la peau. â Depuis quand ? Depuis quand sont-ils revenus ? Ce n'est que la premiĂšre fois qu'il voit de la lumiĂšre par ici, comme si quelque chose n'allait pas. Comme si quelque chose clochait. N'Ă©tait pas normal. Une Ă©trange lumiĂšre. Une lumiĂšre sans vie. Malsaine. Hypocrite. Qui attend quelqu'un, quelque chose, un espoir. Inexistant. Il bouillonnait Il bouillonnait sur placecomme une marmiteun chaudron aux parois lisses et douteuses qui ne laissentparaĂźtre aucune rĂ©flexion. Shae L. KeatsGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleShae L. Keats, le Lun 18 FĂ©v - 2214 Retrouver l'enfant prodige coincĂ© entre les aiguilles d'un matin gris, d'une nuit blanche et d'un jour noir. Poser la tasse un peu plus loin parce que les paratonnerres ont Ă©tĂ© laissĂ© lĂ -bas, oĂč que cela puisse ĂȘtre. L'envie d'incarner un instant un philippides, de fuir les non-mots Ă©lectrique que la nausĂ©e et les silences portent, se fait sentir. Mais l'aller-simple pour l'ailleurs n'a mĂȘme pas rĂ©ussi Ă se suffire. Il a fallu courir, en sens arriĂšre, pour venir remonter l'horloge qui elle n'a jamais pu s'ancrer ailleurs. Les respiration paisibles de l'Ă©tage ramĂšne les considĂ©rations Ă des tons plus bas, et si elle s'en rĂ©jouit elle n'en dira rien, il n'y a plus d'Ă©nergie pour les cris, les Ă©clats de cĂ©ramiques sur la langue. Nul avis Ă attendre concernant un choix qui n'appartient qu'aux trois branches du mĂȘme saule dĂ©racinĂ©. Electron libre, qui tente toutes ses folies avant de fixerl'inavouablel'idĂ©al de sagesse. User les souliers, perdre la muse, elle se perd en mille barrage de liĂšge et oublie le tronc mĂȘme de la ronce, la prĂ©sence de l'enfant qu'il faudra cesser de voir comme tel. Car les grains s'amenuisent et les esprits changent, elle rĂ©alise qu'elle ne connait plus ce qu'elle n'a jamais prĂ©tendu connaĂźtre. Elle s'interroge sur les crises de fronts, si l'enfant Ă rĂ©ussi Ă prendre soin sans l'ombre pantin qui l'entourait. L'ombre malsaine mais qui crĂ©e des monstres de terre pour remplacer les autres en vain. LâĆil unique du loup ne parvient Ă saisir l'histoire que les interrogations envoient. Et l'interpellation muette reste en suspend. ĂniĂšme piĂšce de Beckett, bien que l'envie de rejouer les beaux jours se perde en idĂ©aux plus confortables. Mais le silence couvre la scĂšne de son suaire que le regard ne supporte pas. Et il y a dans les fondations mĂȘmes des liens quelques chose qu'elle n'a pas su prĂ©server. Les voĂ»tes d'ogives se sont peu Ă peu Ă©miettĂ©es en remords d'un cĂŽtĂ© et en reproches de l'autre. Bien trop peu de temps. Mais l'esprit du vaisseau-mĂšre n'est pas reconnu pour sa rapiditĂ©. Et les rĂ©alisations mettent un temps Ă prendre leur sens. LĂŻnwe FelagĂŒndRĂ©fĂ©rent MaĂźtre de JeuGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleLĂŻnwe FelagĂŒnd, le Jeu 14 Mar - 2031 SURFACE DURE â pv. regard livide. TĂȘte penchĂ©e. Le cerveau ne fonctionne plus comme avant, le cĆur non plus. L'Ăąme s'est modelĂ©e diffĂ©remment, en une sorte de coulis de miel gĂ©nĂ©reux et mallĂ©able. Plus rien ne lui ressemble. La colĂšre lui grimpe des chevilles aux racines de cheveux clairs - sans en Ă©mettre le son vulgaire. Une formule qu'on dit bien trop souvent. Il a cette incapacitĂ© Ă assumer ses Ă©motions, bien plus que ses actes. Un roman dĂ©cousu, voilĂ leur relation Ă©tablie jusqu'Ă maintenant. Qu'en est-il du Leo de jadis ? Qui riait dans les couloirs de l'Ă©cole. Ă outrance. Qu'en est-il de ce grand garçon qui lui a tout appris lors de son intĂ©gration ? Qu'en est-il du parrain spirituel qu'il avait rĂ©ussi Ă trouver au dĂ©but ? Et du directeur de maison ? Du concierge ou du gardien ? De son ami ? Qu'est-il devenu ? Pourquoi est-il si Ă©tranger aujourd'hui ?Le rythme cardiaque dĂ©cĂ©lĂšre au fur-et-Ă mesure de la conversation absurde. Elle se fait sourde et muette, Beethoven et l'enfant pauvre boivent tous deux leurs paroles insensĂ©es. Il n'y a plus grand chose Ă dire parce qu'il n'y a plus grand chose Ă faire. Je pense que je vais partir. Allait-il seulement rĂ©agir ? Re [Habitation] The Sphinx's RiddleContenu sponsorisĂ©, le Permission de ce forumVous pouvez Vous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumJene supporte aucun organe de presse en particulier et quand bien mĂȘme Comparer les subventions accordĂ©s par l'Ă©tat et un financement intĂ©gral (Ă©norme d'ailleurs) payĂ© par les impots est d'une malhonnĂȘtetĂ© intellectuelle abyssale Lorsque vous ĂȘtes en couple vous avez tendance Ă attendre de votre partenaire que ce dernier ou cette derniĂšre effectue certains gestes tendres envers vous, pour vous faire plaisir. Il sâagit dâune rĂ©action tout Ă fait logique quand vous vivez une relation amoureuse nĂ©anmoins cela doit se faire dans les deux sens. Les gestes dâamour sont trĂšs importants et ne doivent pas se faire rares dans un couple car la tendresse tout comme la proximitĂ© sont des clĂ©s de lâĂ©panouissement et de la complicitĂ© et malheureusement de nombreuses personnes lâoublient. En plus de le rappeler verbalement Ă son partenaire que lâon tient Ă lui/elle il est nĂ©cessaire de lui apporter davantage. Les signes dâaffections dans le couple ne sont pas simplement des gestes de gentillesse mais ce sont aussi le reflet de votre amour pour celui ou celle qui partage votre vie. Lâimportance de la tendresse dans un couple Beaucoup de personnes ne se rendent pas compte que les signes dâaffection dans le couple sont dâune importance capitale et quâil ne faut pas les nĂ©gliger. Demandez-vous un instant ce qui diffĂ©rencie les simples amis du couple. Comment un couple peut se diffĂ©rencier dans la foule ? Tout simplement par des gestes de tendresse lâun envers lâautre. Câest la preuve de votre amour, que vous ĂȘtes dans une relation. De plus les moments dâaffections dans le couple peuvent vous permettre de surmonter les pĂ©riodes difficiles. Les bras de son partenaire sont un moyen de se sentir rĂ©conforter quand on en ressent le besoin. Câest donc votre implication dans la relation qui est reflĂ©tĂ©e Ă travers les signes dâaffection dans le couple. Vous pouvez rassurer votre partenaire sur les sentiments que vous lui portez. Car si la prĂ©sence de gestes tendres est positive, leurs absences peuvent avoir des consĂ©quences nĂ©gatives sur le couple. Votre partenaire pourrait le prendre comme un manque dâamour, une baisse des sentiments ». Les diffĂ©rents signes dâaffection dans le couple Comprendre la dĂ©finition de lâaffection est important pour savoir quels sont les meilleurs signes dâattention Ă faire Ă votre conjointe. Lâaffection câest bien sĂ»r les bisous, les cĂąlins, les mots doux susurrĂ©s Ă lâoreille de son partenaire. Mais ce nâest pas tout vous pouvez vous montrez plus proche de celui ou celle qui partage votre vie. Il y a aussi une maniĂšre moins directe » pour avoir des signes dâaffections dans le couple. Mais dans ce cas, il sâagit plus dâattitudes ou dâun comportement. Ce ne sont pas seulement des gestes mais bien une maniĂšre de se comporter avec votre partenaire. Les signes dâaffections dans le couple ne sont donc pas uniquement tactiles. Il faut ĂȘtre Ă lâĂ©coute, disponible, sâintĂ©resser Ă ce que vous raconte votre moitiĂ©. Toutefois, bien que les signes dâaffection dans le couple soient importants il ne faut pas non plus en abuser car ils pourraient alors se retourner contre vous. Ne rĂ©clamez pas des bisous ou des messages Ă chaque instant Ă votre partenaire, la surprise et surtout le naturel sont nĂ©cessaires et il faut donc Ă©viter de tomber dans une forme de routine affective. Amicalement, Votre conseiller pour saisir lâimportance des signes dâaffection dans le couple Alexandre CORMONT Jene suis pas brisĂ© en fin de compte, jâai le cĆur juste abĂźmĂ©, et je peux mâen remettre. Je sais que je le peux. Tandis que les mains de Paul me caressent distraitement le dos, je croise le regard de quelquâun qui me rend mon regard. Celui dâEdward. Il a lâair Ă©tonnĂ© de me voir dans les bras dâun autre.
Mis Ă jour le 14 fĂ©vrier 2021 Ă 18h00 © Getty Quand Anne s'installe chez sa copine pour garder son chat, elle n'imagine pas qu'elle va trouver l'homme de sa vie Ă l'Ă©tage du dessus. Encore moins qu'elle serait en tenue d'Eve. Et pourtant... Par Nathalie HĂ©lal En sentant une caresse appuyĂ©e sur mes seins, j'ai pĂ©niblement ouvert un oeil. Il Ă©tait en train de se rhabiller et affichait un air autosatisfait qui m'a dĂ©plu sur-le-champ. Nous venions de passer une nuit torride, mais il se comportait comme s'il n'avait dĂ©jĂ plus rien Ă me prouver tout Ă fait le genre de garçon avec lequel l'aventure s'arrĂȘte au saut du lit ! J'avais hĂąte qu'il s'en aille, et aucune envie de le revoir. Par chance, il ne savait rien de moi. L'appartement qui venait d'abriter nos Ă©bats n'Ă©tait pas le mien et, d'ici Ă vingt-quatre heures, dĂšs que StĂ©phanie dont je gardais le chat serait rentrĂ©e de son escapade Ă Marrakech, je serais introuvable Ă cette adresse. Nue, je l'ai raccompagnĂ© jusqu'Ă la porte, oĂč j'ai Ă©courtĂ© les adieux. Je me suis ensuite dirigĂ©e vers la salle de bains. C'est Ă ce moment prĂ©cis que j'ai senti que quelque chose clochait Jean-Claude n'Ă©tait pas venu se frotter Ă mes jambes comme d'habitude. Beau spĂ©cimen de race europĂ©enne », Jean-Claude Ă©tait un chat idolĂątrĂ© par sa maĂźtresse. Gentil mais tĂȘtu, il avait une fĂącheuse tendance Ă essayer de se faufiler dehors Ă la moindre occasion. Si ma copine se fichait pas mal que je ramĂšne des amants chez elle en son absence, en revanche, elle faisait une fixation sur le bien-ĂȘtre de son chat ! Que faire si je croisais quelqu'un ? »AprĂšs l'avoir cherchĂ© dans chaque recoin de l'appartement, il a fallu me rendre Ă l'Ă©vidence Jean-Claude avait disparu. Il avait dĂ» profiter du moment des adieux pour prendre la poudre d'escampette. PaniquĂ©e, j'ai foncĂ© jusqu'Ă la porte que j'ai entrouverte. Il Ă©tait lĂ , sagement assis sur les marches, et a miaulĂ© en me voyant. Pendant une fraction de seconde, j'ai pensĂ© Ă rentrer pour m'habiller en vitesse, mais la crainte que Jean-Claude ne profite de ce moment pour fuguer encore plus loin m'a retenue je n'avais qu'Ă m'avancer pour le rĂ©cupĂ©rer, Ă deux enjambĂ©es du seuil. Ce que j'ai fait, non sans mal car Jean-Claude se dĂ©battait. J'Ă©tais Ă environ cinquante centimĂštres de la porte, quand quelqu'un, Ă l'Ă©tage au-dessus, a refermĂ© un peu trop fort la sienne j'ai vu la porte me claquer au nez, comme dans un film. En tenue d'Eve, Ă 7 heures du matin, un chat noir dans les bras, j'avais l'air malin ! Le pire, c'est que je ne connaissais personne dans ce foutu immeuble. Et je savais par StĂ©phanie que la gardienne Ă©tait du genre pas commode, donc, toquer Ă sa loge Ă©tait mission impossible. Que faire si je croisais quelqu'un ? J'ai inspirĂ© profondĂ©ment pour me calmer, sans lĂącher Jean-Claude. Il fallait Ă tout prix que je trouve quelque chose pour paraĂźtre un peu moins dĂ©vĂȘtue... J'ai attrapĂ© le paillasson le moins dĂ©gueu de tout le palier, et j'ai pris mon courage Ă deux mains pour sonner Ă la porte d'en face. Sans succĂšs. Me tournant vers la porte de gauche, j'ai perçu des pas lĂ©gers, et une voix enfantine a retenti Maman ! Y a une dame toute nue ! » Je n'ai pas attendu la rĂ©ponse pour me dissimuler dans l'escalier. AprĂšs avoir frappĂ© Ă la porte de droite, j'ai eu droit Ă une menace, venant d'une vieille dame flippĂ©e "Allez-vous-en ou j'appelle la police !" Il ne me restait plus qu'Ă tenter ma chance Ă l'Ă©tage du dessus... Je me suis donc retrouvĂ©e seule dans l'appartement d'un parfait inconnu »J'ai grimpĂ© l'escalier en rasant les murs. J'avais la hantise que Jean-Claude ne m'Ă©chappe pour de bon. J'ai choisi au hasard la porte du milieu et m'apprĂȘtais Ă toquer quand celle de droite s'est ouverte. Un homme d'une trentaine d'annĂ©es, la rĂ©plique de Hugh Grant, est apparu, un attachĂ©-case Ă la main. Je ne sais pas lequel de nous deux a Ă©tĂ© le plus surpris lui, qui a esquissĂ© le geste de se frotter les yeux, ou moi. Avez-vous besoin de quelque chose ? » m'a-t-il demandĂ©, avec un dĂ©licieux accent. En plus de ressembler au plus sexy des play-boys anglais, il en Ă©tait visiblement un compatriote. Je suis Anne, votre voisine du dessous, ma porte s'est refermĂ©e et... J'aimerais bien passer un coup de fil... et me mettre quelque chose sur le dos », ai-je dĂ©bitĂ© Ă toute vitesse. Pas de problĂšme ! Entrez, faites comme chez vous. Au fait, je m'appelle Colin. Ne vous inquiĂ©tez pas pour le chat, il est le bienvenu lui aussi ! » Je n'avais pas le choix, et j'avoue que son charme ne me laissait pas indiffĂ©rente. L'urgence pour moi Ă©tait de rĂ©intĂ©grer l'appartement de StĂ©phanie, avec son chat. Colin s'est effacĂ© pour me laisser entrer mais je lui ai fait signe de me prĂ©cĂ©der, le paillasson ne couvrant que le devant de mon corps... Il a eu le tact de ne pas se moquer de moi et s'est prĂ©cipitĂ© dans la salle de bains pour me tendre un peignoir. Pendant ce temps, Jean-Claude faisait le tour du propriĂ©taire. Vous voulez un cafĂ©, un thĂ©... grignoter quelque chose ? » Un peu rassĂ©rĂ©nĂ©e, j'ai acceptĂ© un thĂ©, et souri en voyant Colin, dans la cuisine, camoufler la vaisselle sale de la veille. Pendant que je soufflais sur ma tasse, il avait dĂ©jĂ composĂ© le numĂ©ro d'un serrurier. Bon... VoilĂ ce que nous allons faire... Je dois partir travailler, mais vous allez rester ici en attendant que le type arrive. MĂȘme s'il met la journĂ©e, prenez tout votre temps et reposez-vous. Vous avez l'air d'en avoir besoin... - Je ne sais pas comment vous remercier... et pour le chat, dites-moi, vous n'auriez pas quelque chose Ă manger... et pour le reste ? » ai-je questionnĂ©, inquiĂšte pour les dĂ©gĂąts que Jean-Claude pouvait causer. Ah ! Vous avez raison, je vais arranger ça tout de suite », a dĂ©clarĂ© mon sauveur. En un clin dâĆil, il avait passĂ© commande sur Internet d'un paquet de croquettes, d'un sac de litiĂšre et d'un bac en plastique. Le tout allait ĂȘtre livrĂ© en moins d'une heure. Je me suis donc retrouvĂ©e seule dans l'appartement d'un parfait inconnu, avec un chat pour toute compagnie. Colin m'avait confiĂ© ses clĂ©s, avec la recommandation expresse de ne pas les oublier Ă l'intĂ©rieur, si je sortais... Le parfait cĂ©libataire, bon Ă marier ! »Vers 19 heures, quand il est rentrĂ©, j'avais eu le temps de mĂ©diter sur le charme de notre rencontre. J'avais surtout fait la visite approfondie de son appartement. N'ayant pas grand-chose pour tromper mon ennui, et dĂ©sireuse de savoir Ă qui j'avais affaire, je ne m'Ă©tais pas gĂȘnĂ©e pour fouiner dans ses placards et ses tiroirs. Verdict le parfait cĂ©libataire, bon Ă marier ! Cette dĂ©couverte m'avait d'ailleurs fait m'incruster plus que de raison, y compris aprĂšs le dĂ©part du serrurier. J'avais trĂšs envie de lui montrer qu'en dĂ©pit des apparences j'Ă©tais tout sauf une blonde idiote, capable de s'aventurer sans ses clĂ©s, nue sur le palier. Alors je suis allĂ©e faire des courses, j'ai cuisinĂ© tout l'aprĂšs-midi, je suis passĂ©e me doucher, me changer et me maquiller chez StĂ©phanie, et j'ai dressĂ© la table... chez lui. Quand il a sonnĂ© Ă la porte, il a eu un second choc. J'avoue qu'objectivement, ce que j'avais fait Ă©tait assez gonflĂ©... je n'Ă©tais pas censĂ©e savoir qu'il Ă©tait un coeur Ă prendre ! Heureusement, l'idĂ©e de ce petit dĂźner improvisĂ© en tĂȘte Ă tĂȘte l'a enchantĂ©. Il m'a confiĂ© plus tard qu'il avait l'impression de ne pas ĂȘtre au bout de ses surprises avec moi, et que c'est ce qui l'avait sĂ©duit. Il m'a dit aussi qu'aprĂšs m'avoir vue nue, il avait eu envie d'aller voir si j'avais aussi une tĂȘte bien faite. Nos vĂ©rifications rĂ©ciproques ont tellement bien fonctionnĂ© que nous ne nous sommes plus quittĂ©s un mois aprĂšs cet Ă©pisode improbable, je m'installais chez lui. Et dĂ©sormais, quand StĂ©phanie n'est pas lĂ , je prends Jean-Claude en pension chez nous.
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